Mon marathon dans la capitale du « spring break »

février 2nd, 2017

Cancun, bien que réputée plus pour la fête que pour la course à pied, cela fait tout de meme 32 ans qu’ils organisent un marathon !
Domi, une amie coureuse, avait décidé quelques semaines avant le marathon de courir avec moi ! En plus de me rendre visite elle courait avec moi. Troisième fois de tout mon voyage. J’etais ravie ! Un course à deux, c’est bizarre mais on ne l’aprenhende pas de la même manière. J’ai souvent été amenée à courir seule, de nombreuses fois. On se sent bizarrement plus forte surtout quand une amie t’accompagne. Et une chose est sure on peut discuter de ses impressions, extérioriser son stress.

Stress que nous avions ressenti la veille de l’événement pas tant pour la course en elle même, pour une fois, mais pour le problème de communication sur le lieu du retrait du dossard. Résultat nous avons tourné dans la ville pendant deux heures avant de le récupérer. Une vraie chasse au trésor… Nous arrivons un peu remontées car il n’y avait aucune communication pour les participants étrangers. J’ai donc fait part de mon mécontentement pour recevoir un « ce n’est pas nous qui serons cela, nous sous-traitons… » Autant dire que ce fut le cadet de leur problèmes. Mais étant un peu têtu, j’en touche deux trois mots un peu plus tard à une autre personne de l’organisation. Je crois que cette fois-ci ils ont compris…dossard cancun_Fotor
Nous allons pouvoir dormir tranquillement ce soir et même faire une grâce matinée car le marathon débutera à 17h demain. Super !La première fois depuis que je suis partie, pas de réveil à minuit, 2h ou encore 4h du matin ! Quel bonheur !

Le lendemain, nous avons le temps de préparer nos affaires pour la course. Nous partons une heure avant le départ, décidons de pendre un taxi pour nous y rendre. Ce n’est pas sans peine… Un samedi fin de journée à Cancun les taxis sont tous pris. Nous réussissons à en partager un avec un groupe de mexicains.

Musique, animations, l’ambiance est superbe au point de depart ! Je n’ai qu’une seule hâte, courir ! Le départ est lancé. Nous passerons les 10 premières kilomètres à courir ensemble avec Domi. Il fait chaud et humide, je peux le ressentir mais pour l’instant ça va mon allure est correcte, je suis au débu. Je lance des cris de motivation pour Domi et moi. Par sa présence, mon amie me donne aussi une force terrible et une volonté de continuer. Elle aussi cours avec un tee-shirt de l’association La Fondation Motrice. Nous arrivons facilement au 10e kilomètre. Bientôt Dominique fera demi-tour et moi je continuerais jusqu’au bout de la péninsule. On y croit ! On y croit !

Je croise à plusieurs reprises les mêmes personnes, on se double, se “re-double”. Puis à un moment un Mexican, se met à mon hauteur, je le salue poliment. Il se présente, il s’appelle Juan-Victor. Il est policier et cours son premier marathon. Nous passerons les reste de la course ensemble.
Il fait déjà nuit, il fait de moins en moins chaud. Mais nous avions regardé la veille les prévisions météorologiques qui n’étaient pas clémentes. Ce que je redoutais le plus arriva vers le 26e kilomètre, une pluie tropicale et du vent de face… L’envie de m’arrêter est d’un coup devenu si forte que je dois me concentrer sur autre chose. J’essaye mais je sens mon corps qui s’affaiblit. Il a besoin de sucre, de carburant. Mon co-équipier de course me propose du chocolat ce qui me requinque un peu pour la suite de la course. J’ai tout de même des crampes… C’est dur mais je vois que nous arrivons au 30 eme kilomètre. Atteindre cette distance dans chaque course me donne de l’energie car je sais qu’il ne me reste que 12 kilomètres. Je me focalise sur les 12 qu’ils me restent à faire en essayant d’oublier que j’en ai déjà couru 30 . A chaque course ! A chaque course ! Cette fois-ci passer devant un ravitaillement a beaucoup aidé.

IMG_0425Ravitaillement qui est très animé comme depuis le début, on a le droit à un cri d’encouragement très connu de la part des Mexicains : « Si se puede ! Si se puede ! » Autrement dit « Oui tu peux y arriver ! » Automatiquement, je retrouve le sourire et continue sur ma lancée. La pluie joue avec nous en s’arrêtant et reprenant de plus belle. J’en viens même a retirer mes lunettes car je ne vois quasiment rien devant. Les derniers sont aussi dur que motivant car je vois le bout.

Nous arrivons main dans la main avec Juan-Victor au bout de 4h30, je le remercie de m’avoir supporté tout le long de ce marathon, nous échangeons quelques conseils sur les futures courses et je retrouve Dominique qui m’attendait sous une pluie battante. Ca c’est une vraie amie !

Si jamais tu veux avoir plus d’informations sur la course connecte toi sur la page de l’événement 2016 du Cancun International Marathon. Tu pourras courir le 5, 10, 21 ou 42 km, a toi de choisir ou bien tu peux m’envoyer un mail a worldwildrunneuze@gmail.com

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