5 conseils pour ne jamais plus abandonner un marathon !

Après 16 courses, il y a une mauvaise habitude que l’on peut prendre, c’est se sentir invincible… C’est ce qui m’est arrivé ! Ce fut une de mes plus grandes erreurs, ce qui m’a forcé a abandonner. Je partage avec vous mes impressions et mes conseils afin que vous ne soyez plus contraint(e)s d’abandonner une course.

1.Manges bien le jour de la course !
Le jour precedent la course de l’Amazon Race Forest j’avais pourtant bien dormi, bien mangé la veille… J’avais cependant omis quelque chose normalement que je n’oublie jamais surtout avant un marathon : « bien manger ». J’avais avalé une banane et une vingtaine d’amandes ! Ne faites jamais jamais ca, ce n’est pas suffisant !
Il faut manger un petit déjeuner équilibré : noix, oeufs, bananes, …. en quantité suffisante afin d’être prêt(e) pour cette épreuve qui t’attends.

2.Ne jamais avoir trop confiance en toi
Un excès de confiance te fera prendre des décisions non raisonnables voire stupides… J’avais déjà peu manger je m’étais dit : « c’est bon, je vais gérer, j’ai couru des courses plus dures.. je m’en été bien sortie ! » Tu parles, j’avais bien réussi passer l’épreuve de la première montée, elle m’avait quand même bien achevée. J’avais attendu d’avoir fait cette ascension avant de m’alimenter à nouveau, car en règle générale je mange bien plus tard, au bout de 20 kilomètres. Les mauvaises décisions que j’ai prise ont donc été une reaction en chaîne. Moins manger au départ et retarder le moment de mon ravitaillement n’ont fait qu’aggraver mon état de santé.

3.Ecoutes ton corps
En ayant fait un certain nombre de courses, on connait plus son corps mais on a aussi tendance à avoir une plus grande tolérance à la douleur. Une indication de mon état de santé pendant la course fut ma temperature. J’étais très froide alors qu’il faisait 25 degrés avec au moins 50 % d’humidité. En mouvement et en forme, le corps ne doit pas être aussi froid. Heureusement j’avais un partenaire de course, Adam, qui me l’a fait remarquer. Il en était inquiet. C’est donc au bout du 15e kilometres que je me suis mise à manger tout ce que j’avais dans mon sac à dos.

4. N’essayes pas de repousser tes limites si ton état de santé est en danger
Arrivés au 21e kilometre malgré mon état de santé qui m’a fait pleurer et m’a quasiment pousser jusqu’à l’évanouissement, je souhaitais continuer. Une décision que j’aurais prise à mes depends si jamais j’avais été seule. Quand on parle de courses de longue distance, il faut savoir que ce ne sont pas 5 ou 10 kilometres. A partir de 20-30 kilometres, le corps est mis à rude épreuve et il faut le savoir. Les 10 ou 20 kilomètres suivants que l’on va faire seront d’autant plus difficile car tu auras déjà les 20 ou 30 derniers « dans les jambes ». Continuer pour moi à ce moment aurait été inconscient. J’ai donc abandonné non sans pleurs, je te rassure. Ce n’est jamais glorieux de baisser les bras surtout dans mon cas quand l’objectif du voyage est basé sur la course à pied.

5. Savoir tirer les conclusions d’un abandon
Des pleurs, des pensées negatives sont les premieres réactions que j’ai eu. J’ai ressenti une déception immense de ne pas avoir fini cette course pour moi et pour La Fondation Motrice. Mais il ne faut pas rester enfermer dans cet état d’esprit sinon on n’avance pas. Il faut regarder devant, analyser les raisons de l’abandon et se fixer des objectifs pour les courses suivantes. Et je finirais par citer mon ami Adam, grand coureur : « Il n’y a que les mauvais(es) coureur(euse)s qui ne se plantent pas ». A méditer ! 🙂

Si jamais tu veux avoir plus d’informations sur la course connecte toi sur le site du Amazon Race Forest. Cette course a lieu mi novembre. Tu pourras courir le 10, 21, 42 ou 65km, a toi de choisir ou bien tu peux m’envoyer un mail a worldwildrunneuze@gmail.com