Passer sous la barre de 2h d’un semi : mode d’emploi !
octobre 22nd, 2016
J’ai débuté il y a bientôt 4 ans la course à pied et je peux vous dire que je ne suis pas la personne sur laquelle j’aurais misé un centimes pour courir. Je ne rigole pas sérieusement, en 2012, je courais 15 minutes par semaine à 8 minutes du kilomètres soit 7,5km par heure. Pas top mais je courais donc c’était pour moi le principal ! Alors voila comment j’ai réussi à progresser et courir sous la barre des deux heures le semi-marathon de Buenos Aires.
1. Ne jamais douter de tes capacités
Alors pour certains cet temps n’est pas le meilleur mais pour moi il signifie progression, critère principal pour vous évaluer. Combien de fois j’ai entendu : « Je penses que tu cours trop », « Je pense que ce n’est pas réaliste ton projet » « Courir un marathon par mois ce n’est pas sérieux » Si j’avais écouté ces personnes, je ne serais pas en train de vous raconter ma superbe aventure que je vis depuis 20 mois. Il faut vous écouter, vous êtes capable d’accomplir de grandes choses. On dit bien qui ne tente rien n’a rien, non ?
Il faut s’appuyer sur des personnes qui croient en vous et il y en a plein… Et quand vous pensez pas que vous n’êtes pas assez bien, allez courir, vous serez toujours mieux que quelqu’un qui reste sur son canapé.
2. Va t’entrainer, il n’y a pas de secret !
C’est en s’entrainant, en s’entrainant que tu vas faire des progrès. Deux fois minimum par semaine, et plus tu cours, plus vous serez performant(e)s. Attention tout de même aux blessures.
Pour cette course de 21km, je me suis entraîné le plus souvent possible entre la Chine, le Japon, le Bresil et à mon arrivée à Buenos Aires. L’entrainement reste moins demandant pour un semi qu’un marathon mais de toute façon je dois m’entrainer quasi tout le temps.Dans mon cas si je ne peux pas courir, je me dois au moins de faire une activité sportive en remplacement : vélo, marche, renforcement musculaire, sinon on perd vite l’habitude et on perds en performance. En revanche, si tu vis dans une ville ou que tu ne voyages pas tout les jours courir plus régulièrement est plus facile. Il faut avoir en tete que le cardio est une des parties les plus importantes de l’entraînement.
Une petite course 2 jours avant la competition te mets aussi en confiance sur la course que tu prépares. Le mieux c’est de courir sur le parcours, c’est ce que j’ai fait le 2 septembre à mon arrivée dans la capitale Argentine. Une sorte de validation mentale de ma performance.
3. Mange bien… mais dors bien, c’est tout aussi important
Ne pas voyager la veille de la course est quelques chose de crucial pour moi. Je suis arrivée comme à mon habitude 2 jours avant pour être au calme, retirer mon dossard, me preparer des petits plats et surtout bien dormir. J’ai deja couru une course en dormant la veille dans un bus au Vietnam, c’est faisable. Mais je pense que la condition optimale pour performer c’est de dormir des nuits completes les jours precedents la course.
4. Visualise la course et fixe toi des objectifs de temps de passage
En allant retirer mon dossard, comme à chaque événement, je regarde à nouveau le parcours, essaye de me fixer des temps de passages à certains kilomètres. Alors bien évidement quand on parle de trail, les temps de passage ne seront pas les mêmes qu’un marathon/semi-marathon en ville. Dans le cas du semi-marathon de Buenos Aires, ils proposaient une etiquette que tu pouvais coller sur un bracelet avec une approximation des temps de passage. Très utile ! Si la competition ne le propose pas, tu peux te les définir en fonction de ta vitesse moyenne. Va jeter un coup d’oeil sur le site : calcul-sportif. Simple mais efficace, j’aime bien !
5. Discutez avec d’autres coureurs/euses
Depuis que je suis partie je suis à la recherche de coureuses dans le monde entier donc je vais à la rencontre de femmes mais également d’hommes. J’adore savoir comment chacun va gérer sa course, quel sont leurs objectifs… Lors du retrait de mon dossard le 3 septembre, j’ai discuté avec un groupe de coureurs et coureuses : des rapides, des moins rapides. Du coup j’ai pu échanger sur ma manière de courir et apprendre de la leur. C’est une compétition contre soi-même mais il toujours intéressant de connaitre la stratégie de chacun et chacune.
6. Ayez tester vos chaussures avant et assurez vous qu’elles soient encore utilisables
Il est preferable d’avoir couru quelques fois avant avec les chaussures que tu vas utiliser. C’est du bon sens bien entendu mais parfois on croit pouvoir courir une nouvelle fois avec ses chaussures alors que non… J’en ai fait l’experience au marathon de Sao Paulo du coup je me sens un peu obligée de vous le partager. On apprends toujours de ses erreurs. Cette fois ci, j’ai testé mes chaussures comme il se doit. J’en étais même surprise car ce sont des Puma Mobius. Normalement je cours avec des Asics et des Mizuno mais comme j’ai eu la chance que cet equipentier m’en fournisse, j’ai couru avec. Et vu mon temps, je les approuve !
7. Eclates toi ! C’est le plus important !
Dans chacun des choses de la vie, il faut avoir ça dans le coin de sa tête. La vie est trop courte pour ne pas voir les choses du côté positif. Durant ce semi- marathon, je me suis amusée, j’ai eu le sourire du debut à la fin. Qui l’eut cru 3 ans plus tôt je voulais en finir avec le semi-marathon de Paris. Buenos aires est une très belle ville en plus, tu commences non loin du Parc de palermo, passe par le centre ville où il y a le fameux obélisque, la villa rosada,… En plus l’organisation est une sacrement bien huilée car il y a plus de 25 000 participants, ce n’est pas rien.
Ca te dis d’y participer alors inscris toi sur le site du semi-marathon de Buenos Aires, l’épreuve a lieu en septembre mais si tu te sens d’une humeur plus « challengeante » viens en novembre et tu pourras courir le marathon de Buenos Aires. Si jamais tu veux plus de détails, n’hésites à m’envoyer un mail à worldwildrunneuze@gmail.com