J’avais quitté l’Australie, plus précisément les Whitsundays, depuis quelques heures et me rendais en Nouvelle Zélande avec
une petite escale de 18 heures à Brisbane. Escale animée par une playlist inédite resonnant dans tout l’aéroport ainsi que par ma négociation pour ajouter des bagages pour mon prochain vol pour Auckland. Merci Air New Zélande.
Heureusement, j’ai réussi à dormir sur un canapé ; deux jours plus tard je m’attaquais au semi marathon d’Orewa Beach à deux heures au nord de la capitale Neo-Zélandaise.
Arrivée le lendemain soir, à peine le temps d’avaler un repas dans le bus nous emmenant à destination.
Avec une Française rencontrée un mois plus tôt, Aulyana, nous avions décidé de voyager ensemble en auto-stop
chez les Kiwi. Affaires préparées pour le lendemain et une nuit de sommeil plus tard, nous voilà déjà le 17 avril. Le Semi-Marathon d’Orewa Beach allait commencer dans 2h.
La température et le temps n’était pas au rendez vous, ou du moins en gros décalage avec celle que j’avais connu
les deux derniers mois. 15 degrés et de la pluie ! Mais, j’étais prête… Pantalon, kway, pull, je devais rester au chaud avant le début de la course. Dossard récupéré à quelques minutes du départ, il était temps de se découvrir et de s’échauffer. C’est avec la voix d’un écossais que j’ai eu la chance de faire cet échauffement pré-semi, bien mérité, avec les 400 participants présents !
Motivée comme jamais mon objectif était de moins de deux heures, je ne quitterais pas mon kway de toute la course.
Nous commençons sur la plage, c’est un plus difficile que sur route ou encore en fort, mais pas insurmontable.
Je découvre le petit dénivelé de la course mais ne me décourage pas. La pluie battante va et vient, je trouve mon rythme qui est très bien, soit 11km/h (5:30/km).
Nous passons par les résidences et dans la forêt, le décor change au fur et à mesure, ce qui est bien, on ne s’ennuie pas.
Arrivée à la moitié, la pluie et le froid se font de plus en plus sentir, je reste dans mon rythme, je me parle à moi même et me dit que mon objectif sera rempli.
Au kilomètre 14, je croise Aulyana qui me donne un peu de courage pour la suite, à ce moment j’en ai besoin car il pleut des cordes et le vent de face me donne l’impression de ne pas avancer. Allez plus que 7 kilomètres, je connais cette distance !
Je repense également à ma course précédente en Australie et l’échec me revient en pleine figure. Impossible d’être éliminée cette fois ci !
Les derniers kilomètres approchent, je rejoins à nouveau la plage, plus qu’un kilomètre et demi, je devrais finir en moins de deux heures. Mais non, j’ai toujours ce vent de face et cette pluie battante qui rend ma foulée plus difficile… J’alterne entre motivation mentale pour courir et mon envie de vomir qui me stoppe. Je marcherais donc le dernier kilomètre et finirais les 300 derniers mètres en courant.
2h05 pour 21,1 kilometres. Le chrono n’est pas au rendez vous. Le truc qui est le plus rageant c’est de faire un super temps en entrainement et qu’en compétition je me plante de plus de 6 minutes…
Imaginez en plus mon énervement quand quelques heures après l’arrivée, vous avez un temps clair et ensoleillé !
En tout cas, j’ai pu courir en Nouvelle-Zélande, dans un magnifique pays aux couleurs de la Fondation Motrice.
Alors si vous souhaitez soutenir cette association, rendez vous sur www.alvarum.com/worldwidlrunneuze et aidez la recherche à avancer.
Cette course a lieu mi avril, vous pouvez choisir de faire plusieurs distances : 5km, 10km ou 21,1 km. Vous pouvez même décider de la marcher.
Si vous souhaitez avoir plus d’information sur cette course, rendez vous sur le site d’Orewa half-marathon ou n’hésitez pas à m’envoyer un mail à worldwildrunneuze@gmail.com